Guide méthodologique Modification du format des RPSS en 2007

Compléments au guide méthodologique de production des RPSS à compter du 1er janvier 2007

A compter du 1er janvier 2007, les résumés par sous-séquence (RPSS) sont complétés avec les informations relatives au type de lieu de domicile du patient, modes de prise en charge associés documentaires, diagnostics associés. Le format des fichiers de RPSS est donc modifié ; ce format (H02) est téléchargeable depuis le site internet de l’ATIH.
 

1. Informations constantes au cours du séjour :

Type de lieu de domicile du patient : domicile du patient code 1, autre domicile code 2. 
 

2. Informations constantes pour chaque séquence :

Modes de prise en charge associés documentaires, s’il y a lieu
 
Si le patient a bénéficié de plus de deux modes de prises en charge, les modes de prise en charges qui ne sont pas retenus comme principal et associé sont renseignés comme modes de prise en charge associés documentaires. Il est possible de renseigner jusqu’à 5 modes de prise en charge associés documentaires. S’il en existe d’avantage, il convient de les renseigner par ordre décroissant en termes de consommation  de ressources.
Les modes de prise en charge associés documentaires n’interviennent pas dans la tarification.
 
Les modes de prise en charge associés documentaires sont codés suivant la liste des modes de prise en charge en annexe E du guide méthodologique de production des RPSS. Cette liste a été complétée des trois modes de prise en charge suivants :
 

 

Traitement Intraveineux
Un seul passage quotidien
26
Il s’agit de mettre en place une antibiothérapie ou un traitement antiviral ou un autre traitement à type de protocole hospitalier, comportant un ou plusieurs antibiotiques ou antiviraux ou autre, sur voie veineuse. La prise en charge comporte la mise en place du traitement, l’évaluation et les réajustements thérapeutiques. Elle nécessite un passage infirmier par jour en mode de prise en charge associé
Ne peut être utilisé qu’en mode de prise en charge associé documentaire
Education du patient/entourage chez un enfant ou adolescent de moins 18 ans
27
Suivi médicosoignant quasi quotidien et éducation du patient et de sa famille, visant à rendre le patient le plus autonome possible (pathologies cardiaques, diabète, asthme, affections respiratoires, stomies, surcharges pondérales, épilepsie, Sida...)
Ne peut être utilisé qu’en mode de prise en charge associé documentaire
Prise en charge psychologique ou sociale chez les patients de 18 ans ou moins
28
Il s’agit du soutien psychologique ou social du jeune malade et de son entourage par une prise en charge par des professionnels spécialisés (psychologues et/ou assistants sociaux)
Ne peut être utilisé qu’en mode de prise en charge associé documentaire seulement

 

Diagnostics associés, s’il y a lieu
 
Ils comprennent les éventuels affections ou problèmes de santé connexes ayant contribué à alourdir la prise en charge, id est pour lesquels une démarche diagnostique ou un traitement ont été faits au cours de la séquence (affection nouvelle ou intercurrente, évolution d’une affection connue, affection chronique en cours de traitement) ; ceci ne comprend donc pas les antécédents médicaux. Les symptômes ou résultats anormaux d’examens inhérents à une maladie codée en diagnostic principal ou associé, ne doivent pas être codés.
 
Exemples :
  • survenue d’une cystite à colibacille au cours d’une HAD dont le motif principal est autre : la cystite, diagnostiquée et traitée, est un diagnostic associé.
  • diabétique stable en HAD pour une autre motif principal : le diabète est un diagnostic associé significatif car le traitement est poursuivi et surveillé au cours de l’HAD.
 
Les diagnostics associés sont codés selon la plus récente révision de la CIM-10 (classification internationale des maladies, 10ème révision). Il est possible de renseigner jusqu’à 7 diagnostics associés. Les diagnostics associés ne sont pas hiérarchisés entre eux. Dans le cas où plus de 7  ont été pris en charge au cours de la séquence, il convient de sélectionner ceux qui ont consommé le plus de ressources.
 
Lorsque la CIM-10 offre la possibilité d’un double codage code dague - code astérisque, (respectivement étiologie et manifestation), les deux codes doivent figurer dans le RPSS. Si ceci concerne le diagnostic principal, le code correspondant à la manifestation (astérisque) devra être inscrit comme diagnostic principal, le code correspondant à l’étiologie (dague) figurant dans les diagnostics associés.
 
Exemple : pour le codage d’un tassement vertébral métastatique la CIM indique le double codage suivant : M49.5* C79.5† (respectivement « tassement vertébral au cours de maladies classées ailleurs » et « tumeur maligne secondaire des os et de la moelle osseuse »). S’il s’agit du motif de prise en charge principal, il convient de faire figurer en diagnostic principal M49.5 et C79.5 en diagnostic associé ; sinon, les deux codes doivent figurer parmi les diagnostics associés. Les signes dague (†) et astérisque ne doivent pas être enregistrés, ils ne font pas partie intégrante du code CIM-10.
 
Pour mémoire, règles générales d’emploi de la CIM-10
 
La CIM-10 est l’ouvrage de référence pour le codage des diagnostics du RPSS. Sa table analytique (chapitres I à XXII ce dernier ayant été créé par la mise à jour de 2003) est divisée en catégories dont les codes, alphanumériques, sont constitués de trois caractères. La majorité des catégories sont subdivisées en sous-catégories codées avec quatre caractères. Pour le recueil d’information du PMSI la règle est de coder avec quatre caractères chaque fois qu’une catégorie est subdivisée ; un code à trois caractères n’est admis que lorsqu’il correspond à une catégorie non subdivisée.
 
Il est possible d’utiliser les codes étendus à cinq et six caractères créés nationalement dans le cadre du PMSI en médecine, chirurgie et obstétrique. Ils figurent dans l’annexe H. Lorsqu’ils comportent un signe « + », ce signe, partie intégrante du code, doit être enregistré. De manière générale, le meilleur code est le plus précis par rapport à l’affection ou au problème de santé à coder.
 
Dans le format des fichiers de RPSS, les zones permettant l’enregistrement du diagnostic principal (DP) et des diagnostics associés (DA) ont maintenant une longueur de 8 caractères. Les septième et huitième caractères sont laissés à la disposition des établissements pour éventuellement préciser certains codes au moyen de caractères de leur choix. Ceux-ci ne sont pas exportés dans le résumé anonymepar sous-séquence, dont le format des zones du DP et des DA est limité à six caractères. En conséquence, en cas d’emploi des septième et huitième positions, les informations qu’elles contiennent ne sont connues que de l’établissement d’HAD et ne sont exploitables que par lui.

        

Informations complémentaires

  • Publication : 01/01/2007
  • Mise à jour : 22/01/2014
  • Champ d'activité : HAD
  • Domaine de compétences : Médicale
  • Type de publication : Guide et note technique